5 clés pour comprendre la traduction officielle
Quand vous revenez en France après un séjour au Japon ou quand vous vous mariez avec un Japonais ou une Japonaise, l’Administration française peut vous demander la traduction de certains documents écrits en japonais. Le permis de conduire, l’avis d’imposition, les fiches de paie et l’acte d’état civil en font partie.
L’appellation officielle de cette traduction requise par l’Administration est « traduction certifiée (en japonais)», mais elle est souvent désignée improprement « traduction assermentée ».
- Qui peut réaliser une « traduction certifiée » en japonais ?
Par contre, les traducteurs assermentés près un tribunal judiciaire et inscrits uniquement sur la liste CESEDA ne sont pas des experts traducteurs. Les traductions faites par un traducteur reconnu par l’ambassade de France au Japon ne sont pas toujours acceptées par l’Administration française.
- Sous quelle forme sera présentée une traduction certifiée en japonais ?
La traduction certifiée, souvent agrafée à l’original, doit respecter la présentation de l’original autant que possible : format (paragraphes, tableaux, etc.) et indication de présence des éléments graphiques (logos, sceaux, signatures, photos, filigrane, etc.).
En outre, la traduction certifiée doit comporter obligatoirement :
- le sceau rond du traducteur qui indique son nom, sa spécialité (traduction en japonais) et la cour d’appel par laquelle il a été nommé ;
- la signature du traducteur ;
- le texte de certification et la mention « VISÉ NE VARIETUR » ;
- le numéro de traduction ;
- la date de traduction ;
- Faut-il présenter l’original du document ?
En principe, le traducteur doit voir l’original. Mais la traduction peut être réalisée à partir d’une photocopie ou d’un scan du document quand il n’est pas possible de présenter l’original au traducteur. Dans ce cas, il sera précisé dans la mention de certification que la traduction certifiée a été réalisée à partir d’une photocopie, d’un scan ou d’un fichier électronique. Assurez-vous qu’une telle traduction est acceptée par le destinataire de ce document.
- La traduction partielle d’un document est-elle possible ?
La traduction certifiée doit correspondre au document source dans son intégralité. C’est-à-dire que la traduction partielle d’un document n’est pas autorisée en principe. De même, un traducteur expert en japonais ne peut pas « produire » un acte de naissance à la française, même si l’administration le demande : la seule chose qu’il puisse faire est de traduire intégralement un acte d’état civil japonais appelé koseki tohon, koseki shohon, zenbu jiko shomei, kojin jiko shomei, ou encore kaisei genkoseki, selon le format et l’étendue (portant sur une seule personne ou sur tous les membres de sa famille) du document.
- Comment sont traduits les noms et prénoms japonais dans la traduction certifiée en français ?
Pour une demande de traduction certifiée en japonais : formulaire de contact (traduction certifiée)
Pour une demande de traduction certifiée dans une autre langue : cliquez ici