Expériences : français japonais

Takako HONJO

Communication en japonais, la clé pour réussir votre partenariat avec les Japonais

Peu de Japonais parlent l’anglais et encore moins le français.

Votre document traduit en japonais suscitera beaucoup plus d’intérêt spontané qu’un document en anglais. De même, si vous vous exprimez en anglais lors de votre première rencontre avec les Japonais, il n’est pas sûr qu’ils vous comprennent…
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« Merci, enfin nous avons compris ce que voulait dire notre expert japonais ! »

C’est le propos qu’a tenu un client à la fin de la journée, lors de ma mission d’interprétation français/japonais pour une entreprise papetière de Grenoble. Cette entreprise avait invité plusieurs fois un expert japonais de son secteur, sans faire appel à un interprète français/japonais. L’expert parlait une espèce de mélange anglais/français/japonais et les Français n’avaient jamais vraiment compris ce qu’il disait alors que l’entreprise prenait à chaque fois en charge ses frais de voyage et de séjour !

Une prestation d’interprétation ou de traduction représente un certain coût. Mais une réunion ou une formation qui se solde par un échec parce que vous n’avez pas compris ce que les Japonais ont dit, revient bien plus cher ! C’est la même chose pour vos jolis catalogues en anglais ou en français alors que vos partenaires japonais ne comprennent pas les avantages de vos produits à cause de la barrière de la langue.

La confiance, élément essentiel de mon travail

Je suis traductrice et interprète en français/japonais, mais mon travail dépasse la traduction et l’interprétariat. Pour livrer un travail de qualité, j’ai besoin de connaître le client, ses produits, ses prestations. Quelle est son ambition, quel est son réel besoin ? Quels sont les avantages techniques de ces produits ? Il m’arrive de faire des suggestions pour que le texte soit plus accessible aux Japonais, pour l’ajuster au niveau de la cible. Il m’arrive aussi de présenter des clients potentiels à mon client. Mon investissement personnel dans le projet de mes clients m’a permis de gagner la confiance de beaucoup de Français et de Japonais. Cette confiance mutuelle est pour moi un élément indispensable pour assurer la qualité de mon travail.

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« Mais pourquoi ne pas solliciter un professeur de japonais ? »

Enseigner une langue étrangère est un métier qui requiert des compétences particulières et traduire des textes demande des compétences et des savoir-faire différents. Savoir enseigner ne suffit pas pour produire une traduction fluide, élégante et contextualisée sur le plan juridique ou dans le monde de l’entreprise, par exemple… Si c’est pour connaître le sujet d’un texte en langue étrangère, vous pourrez peut-être demander la traduction de ce document à un ami qui connaît la langue. Mais vous prenez un gros risque, surtout s’il s’agit d’un document qui sera rendu public comme votre site internet ou votre catalogue de produits. Ce risque sera encore plus important avec la traduction automatique : la technologie n’est pas encore au point surtout pour les combinaisons de langues très éloignées comme le français et le japonais. C’est votre image qui est en jeu ! Comme toutes les professions, traducteur-interprète est un métier qui requiert formations et expérience.

Ils m’ont fait confiance : merci !

Un peu d’histoire de l’entreprise :
toujours au service des autres…

Pendant toute la durée de mes études à l’université de Grenoble-Alpes, j’ai aidé les familles japonaises expatriées à s’installer et à vivre à Grenoble. C’était un plaisir pour moi de leur rendre service à travers mes compétences en français. J’ai acquis en même temps la technique de traduction et d’interprétariat français/japonais.

En 1995, j’ai eu la chance de servir d’interprète, à titre bénévole, pour TAKAHATA Isao, réalisateur de films d’animation du studio Ghibli. Mais cette expérience était vouée à l’échec par manque de préparation. J’ai alors bien compris qu’on n’improvise pas une mission et qu’une bonne préparation est la clé de la réussite. Depuis, je soigne particulièrement mes préparations notamment en demandant un maximum de documents à mes clients.

En 2001, une grande entreprise internationale de la région grenobloise m’a fait confiance pour traduire tous les documents sur ses produits en japonais. Pour mener à bien ce projet, ce constructeur de remontées mécaniques m’a proposé de venir travailler sur le site pendant 6 mois pour que je puisse poser les questions techniques aux personnes appropriées. Cette expérience m’a fait découvrir un domaine extrêmement technique et je suis probablement la seule interprète-traductrice français/japonais à avoir assez de connaissances terminologiques dans le domaine de remontées mécaniques.

En 2002, j’ai créé une école de japonais pour les enfants franco-japonais de la région en collaboration avec le consulat du Japon et la commune de Meylan, près de Grenoble. Suite à sa création, j’en ai assuré la présidence pendant 5 ans à titre bénévole. Cela m’a confortée dans mon désir de travailler en coopération avec les autres.

De 2002 à 2015, j’ai travaillé en tant qu’interprète auprès de l’école hôtelière de Grenoble pour accueillir de jeunes stagiaires d’une école japonaise. Dans cette mission, j’ai assuré l’interprétariat pendant les cours dispensés en français et la correspondance entre les deux écoles. Au fils des années, j’ai appris la technique de l’interprétariat français/japonais pour les formations. J’ai également beaucoup apprécié les relations de confiance que j’ai pu établir avec l’équipe enseignante de cette école.

En 2008, j’ai obtenu mon doctorat en sciences du langage. Terminer ma thèse et obtenir un doctorat dans une université française tout en travaillant et en ayant des enfants en bas âges fut une expérience… extraordinaire qui m’a permis de gagner en confiance en moi.

Juste après mes études, j’ai créé mon entreprise de traduction et d’interprétation avec l’ambition de relier la France et le Japon à travers mes compétences linguistiques.

En 2009, j’ai adhéré à la Société française des traducteurs (SFT), le premier regroupement de traducteurs et interprètes professionnels en France. Je respecte le code de déontologie de ce syndicat pour exercer mon métier.

En 2011, j’ai été nommée expert en traduction par la cour d’appel de Chambéry et en 2013, en interprétariat par la cour d’appel de Grenoble. À ce titre, je réalise des traductions assermentées (certifiées) de documents officiels. Membre de la Compagnie des experts de justice de Grenoble, je suis régulièrement des formations juridiques dispensées par cet organisme.

En 2014, un exploitant de domaines skiables japonais a signé un accord de partenariat avec une grande société française leader mondial du secteur. J’ai participé à toutes les étapes du projet en tant qu’interprète et traductrice pendant deux ans. Je continue à assurer la traduction et l’interprétariat auprès de ces deux sociétés.

Dans le cadre de cet accord de partenariat, ma pratique du ski a servi à assurer des missions auprès de professionnels de la montagne pour des projets de rénovation de domaines skiables. Je suis peut-être la seule interprète français/japonais à pouvoir suivre en ski les skieurs de haut niveau !

En 2017, j’ai participé à la traduction du site internet du Comité interprofessionnel du vin de Champagne. Ce grand projet m’a permis d’acquérir la connaissance sur la culture de la vigne et la production du vin. Je suis aujourd’hui capable de traduire les documents techniques sur la vitiviniculture.

En 2018, un ami m’a présenté une personne qui occupait un poste important dans une grande société japonaise exploitante de plusieurs hôtels et domaines skiables. J’ai noué une relation de confiance avec cette personne et elle m’a présenté d’autres personnes du même secteur avec lesquels j’ai aussi développé des relations de confiance. Aujourd’hui, des entreprises françaises font appel à moi pour utiliser ce réseau et j’ai pu contribuer aux signatures de plusieurs contrats.